Apocryphes du Nouveau Testament
Deux chrétiens arabes importants. «
Trois hommes avec un bassin et une cuvette d'or sont venus, m’ont
ouvert le ventre, ont pris tous mes intestins et les ont lavés dans ce
bassin. Ils les ont remis dans le corps en me disant : Tu es né pur
maintenant tu es plus pur. Puis l’un d’eux a plongé sa main dans mon
corps et a arraché le coeur, l’a ouvert par le milieu et a enlevé le
sang noir en disant : C’est la part de satan qui est dans tous les
hommes mais je l’ai enlevée de ton sein. Puis il m’a remis le coeur à sa
place. L’un d’eux avait un anneau avec lequel il m’a marqué, et le
troisième a plongé sa main dans mon corps et tout a été remis en ordre. » (Chronique de Tabari, livre 2, p. 241 - link).
Nota. Le MESSIE Jésus, Qu'ran 4-171, fils de Marie (non de Joseph). Mohamed
(de hamed), digne de louange, le Seigneur seul digne de louange.
« Il y a eu plusieurs solitaires du nom de Macaire. Nous parlerons de celui nommé Macaire d'Égypte ou Macaire 'le grand' pour le distinguer de Macaire d'Alexandrie. Il naquit dans quelque village d'Égypte d'une famille peu relevée. Il se retira d'assez bonne heure dans une cellule près d'un village. On raconte qu'un jour étant sorti de sa cellule pour quelque affaire, il trouva à son retour un homme qui chargeait sur un chameau tout ce qui était dans sa cellule et aux environs. Le saint, sans s'émouvoir, commença à l'aider à mettre ses petits meubles sur le chameau comme si cela ne lui appartenait pas. Puis pour relever son chameau, le voleur lui donna un coup de fouet, car les chameaux plient les genoux et demeurent ainsi tandis qu'ils se reposent ou qu'on les charge. Mais l'animal ne branla pas et ne put se lever. Alors Macaire courut dans sa cellule et apporta une petite bêche qui y était restée, la mit encore sur l'animal et frappant du pied il le fit lever en disant à l'homme : Il attendait cela pour marcher. Il marcha quelque temps et le saint accompagna le voleur, disant en lui-même : Nous n'avons rien apporté en ce monde, et nous n'en emporterons rien. Dieu me l'avait donne, il me l'a ôté, que son saint Nom soit béni. Bientôt le chameau s'arrêta et plia de nouveau les genoux sans qu'il fut possible de le faire avancer, jusqu'à ce qu'on l'eut déchargé et qu'on eut ôté tout ce qui avait été pris à Macaire. » (Calmet 1739, Histoire universelle, t.5, p.479).