Jésus choisit Madeleine Aumont
pour déclarer son message

28 mars 1972 - Haute-Butte, 14430 Dozulé (France)


Madeleine Aumont  27-oct-1924 – 27-janv-2016
Web : http://www.ressource.fr/francais/messages/messages41a50.html
Contact : renseignements@ressource.fr


5 avril 1970      Madeleine (mariée et mère de famille) se confesse et communie à Pâques.

12 avril              Présence de Jésus, de l’Esprit saint

19 avril             Jésus m’a regardée tristement le temps que j’ai récité le chapelet comme il le demandait. Puis il dit : Seigneur, répands les trésors de ton infinie miséricorde sur le monde entier (j’ai répété après lui). Jésus me dit : Ayez la bonté de répéter ceci. Vos amici mei estis, si feceritis quae ego praecipio vobisуVous êtes mes amissi vous faites ce que je vous commande. Quand vous témoignerez en mon Nom, ayez la bonté de répéter ceci. Puis le regard triste, Jésus a disparu.

28 mars 1972      Vision d’une croix : sur la petite colline devant ma maison entre 4 h 30 et 4 h 50 du matin, la croix se forma toute à la fois ; la base, les bras, le haut se formaient ensemble pour rejoindre le milieu, il n’y avait que la croix. Puis ces trois mots : Ecce crucem dominiуVoici la croix du Seigneur, vous ferez connaître cette croixet vous la porterez.

8 novembre       Vision 1 de la croix. Puis j’ai entendu : Pénitence, pénitence. Il est temps de sauver tous ces pécheurs qui n’aiment pas Jésus.

7 décembre       Vision 2 de la croix. Jésus dit : Audivi vocem de caelo dicentem mihi уJ’ai entendu une voix du ciel qui me disait, dites au prêtre de faire élever à cet endroit la croix glorieuse et au pied un sanctuaire. Tous viendront s’y repentir et y trouver paix et joie.

19 décembre      Vision 3 de la croix. Jésus dit : Vous verrez cette croix encore trois fois.

20 décembre     Vision 4 de la croix. Jésus dit : Dites au prêtre que la croix glorieuse soit élevée à cet endroit comparable à Jérusalem (i.e. à une hauteur comparable).

21 décembre      Vision 5 de la croix. Jésus dit : Auriez-vous la bonté de dire à l’évêché que le prêtre ne doit pas quitter sa paroisse avant l’accomplissement de la tâche qui lui est demandée. Trouvez trois personnes et récitez ensemble le chapelet pour l’élévation de la croix glorieuse ici à la limite du territoire de Dozulé.

Haute-Butte (vue de Putot en Auge)

27 décembre      Vision 6 de la croix.Puis la croix disparait, une forme humaine a pris place, les pieds posés sur un nuage (je n’ai jamais rien vu d’aussi beau), tête penchée, ses mains étaient tendues vers moi comme pour m’accueillir et j’ai entendu une très douce voix qui me dit : N’ayez pas peur, je suis Jésus de Nazareth le fils de l’homme ressuscité. Puis cette voix a dit : Ayez la bonté de répéter ceci. O Sorte Nupta Prospera Magdalena ! Annuntiate virtutes ejus qui vos de tenebris in admirabile Lumen Suum vocavit  у Ô bonheur, Madeleine heureuse épouse, annoncez les merveilles de celui qui vous a appelée des ténèbres à son admirable lumière.

12 juin 1973       (À la chapelle du pensionnat Saint-Joseph avec le curé et deux soeurs religieuses)Un vent me frôle le visage et une lumière enveloppe le tabernacle. Jésus m’apparait les mains tendues vers moi comme pour m’accueillir, il me dit : Ayez la bonté d’approcher jusqu’ici. Dites ceci à haute voix. Je suis le premier et le dernier et le vivant, et tout ce qui vous a été donné. Je suis amour, paix et joie, la résurrection et la vie. Par amour et charité pour le prochain, embrassez les personnes présentes ici. Ayez la bonté de répéter ceci. Attendite, quod in aure auditis, praedicate super tecta. Per te Magdalena civitas Dozulea decorabitur per Sanctam Crucem. Et aedificet Sanctuarium Domino in monte ejus. Terribilis est locus isteу Attention, ce que vous entendez à l’oreille (i.e. chuchoté), déclarez-le sur les toits. Par vous Madeleine, la cité de Dozulé sera ornée par la sainte croix, qu’on édifie un sanctuaire au Seigneur sur sa montagne. Que ce lieu est redoutable.)Baisez la terre trois fois par pénitence pour l’iniquité. Quand j’ai relevé la tête, Jésus avait l’air très triste, il a regardé longuement les trois personnes présenteset il me dit :Dites ceci à haute voix aux personnes qui disent le chapelet avec vous : Hâtez-vous d’annoncer au monde ce que vous avez vu et entendu en mon Nom. Donnez l’ordre à l’évêché d’annoncer ma Loi [ordre] afin de faire élever la croix glorieuse et le sanctuaire de la réconciliation à l’endroit précis où Madeleine l’a vue six fois, et venez-y tous en procession. Jésus a levé les bras, les mains tournées vers moi, il a dit : Quand cette croix sera élevée de terre, j’attirerai tout à moi. Il a remis ses bras et ses mains comme pour m’accueillir et il me dit : Ayez la bonté de venir ici chaque premier vendredi du mois, je vous visiterai jusqu’à l’élévation de la croix glorieuse. Il a disparu.

6 juillet 1973     (1er vendredi de juil, et du mois juif) Une lumière. Jésus apparaît comme l’autre fois à la place du tabernacle, les mains tendues vers moi pour m’accueillir. Jésus lève le bras droit vers moi et pose l’autre main sur sa poitrine. Il dit : Ayez la bonté de répéter ceci : Misit Dominus Manum Suam et dixit mihi : Spiritus, Dominus docebit vos quaecumque dixero vobisуLe Seigneur étendit la main et me dit : L’Esprit du Seigneur vous enseignera tout ce que je vous aurai dit. Ensuite, toujours son bras levé vers moi et sa main gauche sur sa poitrine, il me dit : Allez dire à l’évêché toutes les paroles que je vous ai dictées. Et la servante du Seigneur aura parlé une langue qui lui est étrangère. Ne me souvenant d’aucune parole en latin que le Seigneur m’avait dite depuis le début, je lui ai dit : Mais Seigneur, je ne m’en souviens plus. Il me dit : Souvenez-vous de ma parole, vous témoignerez à cause de mon Nom et vous n’aurez pas besoin de vous exercer pour savoir ce que vous aurez à dire car je serai avec vous. Puis il a disparu.Tout à coup à l’évêché, je me suis souvenue de toutes les paroles en latin que Jésus m’avait dictées depuis le début, l’Esprit saint me guidait, c’est lui qui m’a fait souvenir de tout.

7 septembre      (1er vendredi de sept) La lumière. Jésus apparaît et me dit : Faites la génuflexion et saluez.Puis Jésus me dit : Dites ceci à haute voix : Réjouissez-vous, Jésus de Nazareth, le fils de l’homme ressuscité, est là devant moi environné de lumière, ses mains et son visage resplendissent comme le soleil, son regard est amour et bonté. Et voici ce que dit le premier et le dernier et le vivant, à vous tous qui en êtes les témoins. Réjouissez-vous, réjouissez-vous sans cesse dans le Seigneur comme la servante du Seigneur ici présente surabonde de joie dans la lumière qu’elle découvre. Quelques secondes après : Soyez humbles, patients et charitables. Jésus, le regard plus grave, dit : Baisez la terre trois fois par pénitence pour l’iniquité. Quand j’ai relevé la tête, après avoir baisé la terre, Jésus avait le regard très triste. Il regarde les gens dans la chapelle puis le regard toujours très triste, lointain comme s’il voyait le monde. Je lui ai demandé pourquoi il était si triste. Jésus m’a répondu : je suis triste à cause du manque de foi dans le monde, à cause de tous ceux qui n’aiment pas mon Père. Ensuite Jésus dit : Dites ceci à haute voix : Allez tous en procession à l’endroit précis où la servante du Seigneur a vu la croix glorieuse, et tous les jours dites cette humble prière suivie d’une dizaine de chapelet. Puis Jésus me dit : Dites le chapelet en entier, ainsi que les personnes qui le disent avec vous. Jésus me dictait la prière, phrase par phrase, et son regard était très triste et très lointain : Pitié mon Dieu, pour ceux qui te blasphèment, pardonne-leur, ils ne savent ce qu’ils font. Pitié mon Dieu, pour le scandale du monde. Délivre-les de l’esprit de satan. Pitié mon Dieu pour ceux qui te fuient. Donne-leur le goût de la sainte eucharistie. Pitié mon Dieu pour ceux qui viendront se repentir au pied de la croix glorieuse, qu’ils y trouvent la paix et la joie en Dieu notre sauveur. Pitié mon Dieu pour que ton règne arrive, mais sauve-les, il en est encore temps - car le temps est proche et voici que je viens. Amen. Viens seigneur Jésus. Puis j’ai récité le chapelet comme le Seigneur me l’a demandé. Jésus m’a regardée tristement tout le temps que j’ai récité le chapelet. Puis à la fin du chapelet il me dit : Seigneur, répands sur le monde entier les trésors de ton infinie miséricorde. J’ai répété cette phrase pour terminer la prière. Jésus me dit : Ayez la bonté de répéter ceci : Vos amici Mei estis, si feceritis quae Ego praecipio vobisуVous êtes mes amis si vous faites ce que je vous commande. Lorsque vous témoignerez en mon Nom, ayez la bonté de répéter ceci. Puis Jésus a disparu.

5 octobre 1973   (1er vendredi d’oct. veille de kippur - À la chapelle à l’endroit du saint-sacrement exposé) La lumière. Jésus m’apparaît tout près de moi, légèrement surélevé. Ses pieds sont posés sur une pierre plate, et à côté de cette pierre, il y a quelques cailloux. Son pied droit est avancé et découvert, presque jusqu’à la cheville ; le Pied gauche est caché par sa robe, je ne vois que l’extrémité du Pied. Sa robe, d’une blancheur éclatante, est retenue à la taille par une cordelière; l’encolure est arrondie et froncée mais le cou est un peu dégagé. Les manches sont assez larges, comme celles d’une aube ; il n’y a aucune ouverture apparente pour la mettre. Ses cheveux assez longs retombent sur les épaules, ses mains et son visage sont très lumineux. Le Seigneur l’a dit : ses mains et son visage resplendissent comme le soleil et c’est tout à fait cela - tout ceci est merveilleux. Son regard est amour et bonté, cette phrase c’est lui-même qui me l’a dite. Il m’a souri, les mains tendues vers moi, comme pour m’accueillir. J’ai fait la génuflexion, j’ai salué, ensuite je me suis mise à genoux, j’ai fait le signe de la croix. Je l’ai fait machinalement, sans que Jésus ait besoin de me le dire, c’est sans doute lui qui me le fait faire. Jésus est resté quelques instants en silence. Après quelques instants Jésus me dit : Dites aux personnes ici présentes qu’elles disent avec vous la prière que je leur ai enseignée suivie d’une dizaine de chapelet. Le Seigneur m’a dicté le message très lentement en me regardant, j’ai répété chaque phrase après lui. Pitié mon Dieu, pour ceux qui te blasphèment. Pardonne-leur, ils ne savent ce qu’ils font. Pitié mon Dieu pour le scandale du monde. Délivre-les de l’esprit de satan. Pitié mon Dieu pour ceux qui te fuient. Donne-leur le goût de la sainte eucharistie. Jésus s’arrête un instant, et il me dit : celui qui fait la volonté de mon Père et qui mange de ce pain, vivra éternellement dans cette lumière. Puis il reprit : Pitié mon Dieu, pour ceux qui viendront se repentir au pied de la croix glorieuse, qu’ils y trouvent la paix et la joie en Dieu notre sauveur. Pitié mon Dieu, pour que ton règne arrive, mais sauve-les, il en est encore temps car le temps est proche et voici que je viens. Amen. Viens seigneur Jésus. Jésus a dit avec moi la dizaine du chapelet. Nous l’avons dite ensemble, tout doucement ; j’attendais chaque je vous salue, Marie pour recommencer avec lui. À la fin de cette dizaine de chapelet, Jésus a dit : Seigneur, répands sur le monde entier les trésors de ton infinie miséricorde. Après la prière, Jésus dit en continuant à me regarder : Dites ceci à haute voix : La croix glorieuse (il a regardé l’assistance d’un regard circulaire) élevée sur la Haute-Butte doit être comparable à la ville de Jérusalem par sa dimension verticale. Ses bras doivent se dresser de l’orient à l’occident. Elle doit être d’une grande luminosité. C’est d’un air très grave que Jésus a dit : Ainsi en est le signe du fils de l’homme. Puis : Faites creuser à 100 m du lieu de la croix glorieuse, en direction de son bras droit, de l’eau en sortira. Vous viendrez tous vous y laver en signe de purification. Ensuite Jésus s’est penché vers moi et a dit discrètement : Soyez toujours dans la joie, ne vous lamentez pas sur le cataclysme général de cette génération, car tout ceci doit arriver. Mais voilà qu’apparaît dans le ciel le signe du fils de l’homme. Et maintenant doit s’accomplir le temps des nations. Tous se frapperont la poitrine. Après l’évangélisation du monde entier, alors je reviendrai dans la gloire. Jésus m’a regardée, il m’a souri puis a disparu.

2 novembre       (1er vendredi de nov) La lumière. Jésus s’est présenté les mains ouvertes, il m’a souri et a levé les deux bras en forme de croix, la tête légèrement penchée du côté droit comme si on allait le crucifier (mais il n’y avait pas ses plaies, d’ailleurs je n’ai jamais vu ses plaies). Il a dit d’un air très grave : Dozulé est désormais une ville bénie et sacrée. Vous vivez le temps du suprême effort du mal contre le Christ ; satan est délié de sa prison, il occupe la face entière de la terre. Ensuite il a dit : Gog et Magog, son nombre est incalculable. Ne vous inquiétez pas quoi qu’il arrive. Tous seront jetés dans le feu pour les siècles des siècles. Heureux celui qui n’est séduit que par le Dieu suprême. Jésus a baissé les bras et les mains et repris sa position normale les mains tendues vers moi, puis il m’a souri longuement et me dit : Ce message est pour vous : Heureux celui qui n’est séduit que par le Dieu suprême, car mon Père n’est que bonté. Il pardonne au plus grand pécheur au dernier instant de sa vie. Dites aux mourants repentants que plus grand est le péché, plus grande est ma miséricorde. À l’instant même où son âme quitte son corps, elle se trouve dans cette splendide lumière. Dites-leur, paroles de Jésus. Ensuite il m’a donné un message très grave pour l’évêque, puis un message très personnel qui me concerne et dont je dois garder le secret toute ma vie (cela concerne sa mort). Puis Jésus disparut.

7 décembre       (vendredi). Jésus n’est pas venu.

4 janvier 1974    (1er vendredi de jan) Jésus m’a bien dit que je souffrirais pour les pécheurs un jour après une visite, mais il ne m’avait pas dit que je tomberais aveugle. Jésus m’avait dit ce qu’il adviendrait de mon corps et plus spécialement que je souffrirais beaucoup d’esprit, mais il ne m’avait pas dit de le dire. Si je l’ai dit c’est dans la peur quand je me suis trouvée dans les ténèbres. Après cette terrible angoisse (tout à coup dans les grandes ténèbres des yeux mais aussi de l’esprit), la joie s’empara de moi. Mes yeux avaient retrouvé leur éclat ; la peur, la tristesse se transforment en joie immense, en paix indescriptible. La lumière à l’endroit du saint-sacrement. Jésus apparaît, la main droite sur son coeur et le bras gauche pendant le long du corps. Il me souriait, puis il me dit : Pourquoi avez-vous peur ? Pourquoi doutez-vous ? Je suis là. J’ai dit à Jésus : Seigneur j’ai eu peur, j’ai cru que je tombais aveugle (je crois que je l’ai dit tout haut). Jésus me dit : Dites-leur que tout homme sur cette terre est ainsi dans les ténèbres. Je l’ai répété tout haut puis Jésus me dit : Baisez la terre trois fois par pénitence pour le manque de Foi. J’ai donc fait ce geste, puis Jésus, d’un geste lent, a enlevé la main de son coeur et l’a avancée vers moi pour me faire signe d’approcher. En même temps que ce geste il me dit : Approchez jusqu’ici et saluez. J’ai donc avancé, du bas de la chapelle où j’étais restée, jusqu’à l’autel, jusqu’à Jésus. J’étais tout près de lui. J’ai salué comme Jésus me l’a appris. Jésus avait remis sa main sur son coeur. J’étais à genoux, tout près de lui et il me dit : Ayez la bonté de répéter ceci : Ecce Dominus Noster cum virtute veniet et illuminabit oculos servorum Suorum. Laetamini, laetamini in Domino, laetamini cum Magdalena. Paratum cor ejus : Speravi in Domino, ut se simplicitas prodit amabilisуVoici que notre-seigneur viendra avec puissance et illuminera les yeux de ses serviteurs. Réjouissez-vous dans le Seigneur, réjouissez-vous avec Madeleine. Son coeur est prêt : j’ai espéré dans le Seigneur, pour que l’aimable simplicité le reflète.Jésus me dit ces phrases très lentement, dans l’ordre que je viens d’écrire. Puis il me dit : À chaque fois que vous retournerez à votre place après chaque eucharistie, posez la main gauche sur votre coeur et la droite croisée dessus.

1 mars 1974       (1er vendredi de mar – mort de Moise - À la chapelle en présence du prêtre, de trois soeurs religieuses et quatre dames) La lumière. Jésus au même endroit, les mains tendues comme pour m’accueillir. Il me sourit, lève les yeux au ciel et me dit : Ayez la bonté de répéter ceci : Les bras en forme de croix, mais plus haut. Jésus me dit tout doucement chaque phrase que je répète l’une après l’autre : Ecce cujus imperii Nomen est in aeternum. Quae videt Me, videt et Patrem Meum. Magdalena ! Annuntiate virtutes ejus qui vos de tenebris in admirabile Lumen Suum vocavit. Nolite timere, Deum benedicite, et cantate Illiу Voici celui dont le Nom a un règne éternel. Celle qui me voit voit aussi mon Père. Madeleine, annoncez les merveilles de celui qui vous a appelés des ténèbres à son admirable lumière. Ne craignez pas, bénissez Dieu et chantez pour lui. Jésus continue : Je suis la lumière du monde et la lumière luit dans les ténèbres et les ténèbres ne l’ont pas comprise. Pénitence, pénitence, pénitence. Baisez la terre trois fois par pénitence pour le manque de foi dans le monde. Puis Jésus reprit sa position normale : Aujourd’hui Jésus de Nazareth, le fils de l’homme ressuscité, me visite pour la huitième fois. Ses mains, son visage resplendissent comme le soleil, ses vêtements sont d’une blancheur éclatante, son regard est amour et bonté. Aimez votre prochain comme je vous aime, que votre regard soit amour et bonté pour chacun d’entre vous. Baisez une personne présente par amour et par charité. J’ai donné le baiser à la première personne qui se trouvait là, c’était soeur Marie de l’Assomption, supérieure générale de Blon. Jésus ajoute : Ce geste est signe d’amour et de réconciliation pour le monde entier. Réjouis-toi Marie, dit l’archange Gabriel à la conception du fils de l’homme. Et sur un ton très grave : En vérité je vous le dis, aujourd’hui il en est de même.
Réjouissez-vous car le temps est proche où le fils de l’homme reviendra dans la gloire. Réjouissez-vous, réjouissez-vous sans cesse dans le Seigneur, que votre joie soit connue de tous les hommes à cause des paroles que vous venez d’entendre, à cause de mon Nom.
Puis quelques instants après, Que chacun de vous dans le silence de son coeur demande à Dieu la grâce qu’il désire, elle vous sera donnée aujourd’hui même. Je suis restée quelques instants en silence. J’ai écouté les paroles très graves que Jésus m’a dites, je n’osais pas répéter à cause de leur gravité, je pensais que seuls le prêtre ou les prêtres devaient les savoir. Jésus me dit : Dites à l’église qu’elle renouvelle son message de paix au monde entier, l’heure est grave car satan dirige le monde, il séduit les esprits, les rend capables de détruire l’humanité en quelques minutes. Si l’humanité ne s’y oppose pas, je laisserai agir et ce sera la catastrophe telle qu’il n’y en a pas encore eu depuis le déluge et cela avant la fin du siècle. Tous ceux qui seront venus se repentir au pied de la croix glorieuse seront sauvés : satan sera détruit et il ne restera que paix et joie. Jésus a disparu.

Première croix et la corde utilisée pour mesurer l’emplacement du bassin

5 avril 1974        (deux jours avant Pesah - 1er vendredi d’avr., à la chapelle du pensionnat Saint-Joseph) La lumière. Jésus, mains tendues vers moi pour m’accueillir, je lui dis tout haut :Si vous êtes le Christ, pourquoi je ne vois jamais vos plaies ?(Mr le curé m’avait chargée de faire cette demande.) Jésus a levé la main droite sur moi et me dit : La paix soit avec vous. Dites ceci à haute voix.Jésus demande, pourquoi ce trouble, pourquoi ces pensées s’élèvent-elles en vous ? Vous les prêtres qui avez la charge d’accomplir ce que je vous demande, est-il plus facile de crier miracle en voyant l’eau jaillir de la montagne que d’entendre la servante du Seigneur prononcer des paroles qu’elle ne connaît pas ? Hommes de peu de foi, souvenez-vous de ma parole. (La voix sévère.) Ceux qui viendront en mon Nom parleront des langues inconnues d’eux. Après un moment de silence. N’ayez aucun doute, levez-vous, touchez mes mains. Jésus me présente sa main gauche puis la droite ; j’ai pris chaque main dans les miennes et il me dit : N’ayez plus de doute, un esprit n’a pas de main de chair. Jesuis revenue à ma place, à genoux devant lui. Il me dit : Dites-leur ceci (j’ai répété tout haut). N’ayez plus de doute, c’est bien Jésus ressuscité que je vois aujourd’hui pour la septième fois, je viens de lui toucher les mains. J’ai demandé : Seigneur, où faut-il creuser pour avoir de l’eau ? Jésus m’a répondu : La croix glorieuse doit être élevée sur la Haute-Butte, la plus proche de la limite du territoire de Dozulé, à l’endroit exact où se trouve l’arbre à fruit, l’arbre du péché, car la croix glorieuse relèvera de tout péché. Ses bras doivent se dresser de l’orient à l’occident, chaque bras doit mesurer 123 mètres et sa hauteur six fois plus. C’est à partir de ces 123 mètres, lieu qu’occupe la croix, que doivent se mesurer les 100 mètres. Puis faites creuser un bassin de 2 m sur 1,50 m et 1 m de profondeur. Faites un enclos, de l’eau en sortira. Puis : Si votre coeur est sec, il y aura peu d’eau et peu seront sauvés. Puis, Vos amici Mei estis si feceritis quae Ego praecipio vobis, dixit Dominusу Vous êtes mes amis si vous faites ce que je vous commande, dit le Seigneur.Jésus ajoute : Mettez la main gauche sur votre coeur et la droite posée dessus. Jésus a disparu.

3 mai 1974         (1er vendredi de mai) La lumière. Jésus apparaît les mains tendues pour m’accueillir, il me sourit et dit : Dites ceci à haute voix. Le prêtre n’est pas dans l’erreur, cet arbre penché est le symbole du péché [il s’agissait du pommier penché sur la colline]. Arrachez-le avant que n’apparaissent les fruits et hâtez-vous de faire élever à la place la croix glorieuse, car la croix glorieuse relèvera de tout péché.Jésus a mis les mains jointes sur sa poitrine, il m’a regardée tristement, deux larmes coulèrent de ses yeux. J’ai pleuré à ce moment-là, Jésus était si triste, il me dit :Malheur à l’humanité toute entière s’il n’y a pas d’eau dans ce bassin dans les cinquante jours qui suivent sa mise à jour [l’eau vint 77 jours plus tard le 19 juillet 1974 à une hauteur de 30 cm – parce qu’elle ne venait pas on fait une neuvaine après la Pentecôte], parce que satan empêche la purification du plus grand nombre. Souvenez-vous de ma parole, je laisserai faire à cause du manque de foi.Puis : Dites à l’église qu’elle envoie des messages dans le monde entier et qu’elle se hâte de faire élever la croix glorieuse à l’endroit indiqué et au pied un sanctuaire. Tous viendront s’y repentir et y trouver paix et joie. La croix glorieuse est le signe du fils de l’homme, l’annonce du prochain retour dans la gloire de Jésus ressuscité. J’attirerai tout à moi quand cette croix sera élevée de terre. Jésus dit ensuite : Trouvez onze personnes dans cette ville bénie et sacrée, elles seront mes disciples, elles quêteront de porte en porte en mon Nom pour l’élévation de la croix glorieuse. Et voici les commandements que doit respecter chaque disciple : travaillez jusqu’à l’élévation de la croix glorieuse ; soyez humbles, patients, charitables afin que l’on reconnaisse en vous mes disciples ; ne cherchez aucun intérêt personnel, uniquement celui de faire élever la croix glorieuse, car tout homme qui sera venu s’y repentir sera sauvé. Puis Jésus me dit : Dites au prêtre que je vous visite pour la dix-septième fois, car la croix glorieuse c’est aussi Jésus ressuscité. Jésus disparut.

31 mai 1974       (4 jours après Shavouot - vendredi) La lumière. Je me suis mise à genoux et quelqu’un est apparu, ce n’était pas Jésus. L’inconnu tenait une bannière et en haut une petite croix du même ton que le manche brillant comme l’or. Sous la croix, une oriflamme comme en tissu avec trois mots dont j’aperçus le premier et le dernier :Quis ... Deus  у Qui est comme Dieu. Le manche se terminait par une petite pointe. Il paraissait frisé, cheveux courts, ressemblant à un soldat, la tunique courte, sa main droite tenait le milieu du manche, une sangle serrait ses mollets, il me regardait. J’ai demandé :Qui êtes-vous ? Il m’a répondu : Je vous salue (il me salue de la tête), je suis Michel l’archange, Dieu m’envoie. Vous verrez les mystères du rédempteur. Vous répéterez chaque phrase l’une après l’autre à mesure que je vous les dicterai. Je lui dis :Si c’est Dieu qui vous envoie je vous obéirai. L’archange me dit : Per Mysterium Sanctae Incarnationis TuaeуPar le mystère de ta sainte incarnation. Il a disparu. Puis j’ai vu quelqu’un à genou habillé en blanc qui regardait une belle jeune fille ayant un foulard sur la tête. Elle a salué à la vue de l’ange et a gardé la tête inclinée, elle a posé les mains sur la poitrine l’une après l’autre de la façon que le Seigneur m’a appris, puis tout a disparu. Je revois l’archange. Il me dit : Per nativitatem tuamуPar ta nativité. L’archange disparaît. Je vois un bébé dans un berceau d’osier ou de paille et beaucoup de gens en longue robe autour qui le regardent et l’admirent. Tout disparaît. Je revois l’archange qui me dit : Per baptismum et sanctum jejunium tuumуPar ton baptême et ton saint jeûne. L’archange disparaît à ma vue et je vois Jésus accompagné d’un grand homme, cependant moins grand que lui qui est revêtu d’une sorte de cape de fourrure à poils ras. Je vois de l’eau couler comme une rivière et cet homme en verse sur la tête de Jésus. Il tient une écuelle par un manche, prend de l’eau dans la rivière et la verse sur la tête de Jésus. Quelques secondes après Jésus gravit un sentier qui monte et s’y assoit arrivé en haut. Il croise les mains, lève les yeux au ciel comme pour prier. Tout disparaît. Je revois l’archange qui dit : Per crucem et passionem tuamуPar ta croix et ta passion. L’archange disparaît, je vois Jésus porter sur l’épaule droite une croix qui semble très lourde, il la porte péniblement en marchant au milieu du sentier. De chaque côté de ce sentier une foule de gens paraissent rire, quelques-uns lèvent la main et lui jettent quelque chose. Jésus n’est pas tombé malgré le poids de sa croix. J’ai cru à plusieurs reprises qu’il allait s’affaisser sur la chaussée, pauvre Jésus. Puis tout a disparu. L’archange s’est montré de nouveau et me dit : Per mortem et sepulturam tuamуPar ta mort et ta sépulture. Je vois Jésus comme mort sur la croix, tête penchée en avant, torse nu, une grande plaie au côté droit et un filet de sang coagulé sous la plaie. Trois personnes se tiennent au pied de la croix, deux debout de chaque côté regardant le visage de Jésus avec tristesse, une à genoux au milieu à ses pieds qui enserre le pied de la croix de ses deux mains et semblant vouloir baiser les pieds de Jésus. Les pieds de Jésus sont posés sur un support en bois. Je sens mes larmes qui coulent. Tout disparaît. Je revois l’archange qui me dit : Per sanctam resurrectionem tuamуPar ta sainte résurrection. À cet instant je revois Jésus vivant. Une joie merveilleuse s’est emparée de moi, il apparaît souriant comme la première fois le soir du 27 déc 1972, mains tendues comme pour m’accueillir. Il me semble le voir pour la première fois. Après l’avoir vu mort sur la croix, je le vois vivant, Jésus ressuscité d’entre les morts. Il me dit : Je suis Jésus de Nazareth, le fils de l’homme ressuscité d’entre les morts : regardez mes plaies. De sa main droite, il a dégagé le côté droit de sa robe (bien que paraissant sans ouverture). Je vis une plaie large ainsi qu’un petit trou au revers de sa main droite, aussi un trou dans la paume de sa main gauche, et un trou sur chacun de ses pieds. Jésus me dit : Approchez et touchez mon côté. Jeme suis levée, j’ai avancé ma main droite et j’ai touché le bord de sa plaie qui paraissait profonde. J’étais émue et j’ai dit : Seigneur, vous avez tant souffert pour nous. J’étais triste à la pensée que Jésus avait tant souffert pour le monde, pour le péché du monde, pour l’ingratitude du monde, pour nous tous, pauvres pécheurs. Je me suis remise à genoux et Jésus a repris sa position habituelle, les mains encore tendues vers moi. Sa robe reprit sa position normale. Jésus me dit : Dites ceci à haute voix. Jésus dictait chaque phrase que je répétais à mesure. Jésus demande d’annoncer au monde entier la prière qu’il vous a enseignée. Il demande que la croix glorieuse et le sanctuaire soient élevés pour la fin de la sainte année, car elle sera l’ultime sainte année. Qu’à chaque année y soit célébrée une fête solennelle le jour où Madeleine a vu la croix pour la première fois. Tous ceux qui pleins de confiance seront venus s’y repentir seront sauvés en cette vie et pour l’éternité, satan n’aura plus de pouvoir sur eux. Puis d’une voix très grave : En vérité je vous le dis, mon Père m’a envoyé pour vous sauver et vous donner paix et joie. Sachez que je suis amour et compassion. Il ajoute : Ceci est la fin de mon message. Jésus était encore là quand sans se montrer l’archange me dit ces paroles que j’ai répétées : Per admirabilem ascensionem tuamуPar ton admirable ascension. À ce moment Jésus a levé la main sur moi et dit : Que la paix soit avec vous et avec tous ceux qui vous approchent. Jésus a baissé la main et je l’ai vu monter doucement et légèrement jusqu’à disparaître. Je revois l’archange qui me dit :Per adventum Spiritus Sancti ParaclitiуPar la venue de l’Esprit saint le Paraclet. L’archange est resté et a dit : Jésus vient de vous quitter, son message est terminé mais vous le reverrez. Il ajoute ceci que j’ai répété :Per cujus imperii Nomen est in aeternum, ab omni malo libera nos Domineу Par celui dont le Nom a un règne éternel, de tout mal délivre-nous, Seigneur. Puis : Dites ceci à haute voix. Dieu reproche aux prêtres leur lenteur à accomplir leur tâche et leur incrédulité. Dieu leur a demandé d’annoncer au monde les merveilles de celui qui a appelé Madeleine des ténèbres à son admirable lumière, car la croix glorieuse embellira la ville de Dozulé. Ils ne l’ont pas fait. Ceci est la cause du manque d’eau dans ce bassin. Une grande calamité de sécheresse s’abattra sur le monde entier. Que les prêtres lisent attentivement le message et respectent scrupuleusement ce qui leur a été demandé. Demandez à la personne présente qu’elle vous donne un cierge. J’ai demandé à soeur Bruno qu’elle me donne un cierge, et lorsque je le tenais, l’archange me dit : Déposez-le allumé à l’endroit où le Christ vient de vous quitter. Que tous ceux qui viendront dans cette chapelle vous imitent. Puis : Vous avez toute la journée pour le dire au prêtre et aux personnes qui désirent vous entendre : vous vous en souviendrez, elles seront surprises de votre mémoire. Que le prêtre trouve une personne qui lui relise trois fois le message et qu’elle le répète : elle n’en sera pas capable. L’archange me regardait et me dit : Ce que je vais vous dire, écrivez-le en rentrant chez vous. Vous remettrez cet écrit au prêtre à l’instant même qu’il vous aura dit, J’ai rendez-vous à l’évêché la semaine du Sacré-coeur. Faites une neuvaine que vous commencerez le jour du Sacré-coeur. Cette neuvaine se compose d’un mystère par jour, les mystères qui vous ont été enseignés. Puis allez voir l’évêque, vous lui direz que c’est Dieu qui vous envoie. Donnez-lui le message complet qu’il en prenne connaissance. Les portes s’ouvriront, le coeur de l’évêque fondra. J’ai donc gardé cet écrit précieusement chez moi en attendant que mr le curé me dise la phrase annoncée. Le Seigneur fait bien les choses, mercredi 12 juin, mr le curé est venu à la maison me dire, j’ai rendez-vous à l’évêché la semaine prochaine. Je lui ai dit : C’est la semaine du Sacré-coeur. Il répondit : Je n’en sais rien. Je lui remis à l’instant le mot que m’avait dicté l’archange et c’était bien durant la semaine du Sacré-coeur que mr le curé avait rendez-vous à l’évêché. Puis nous avons fait une neuvaine tous ensemble à la chapelle, nous l’avons commencée le jour du Sacré-coeur comme l’archange l’a demandé. Cette neuvaine se terminait le samedi de la semaine suivante et l’archange avait dit d’aller voir l’évêque ensuite. Je voulais y aller, non pas le lendemain un dimanche, mais le surlendemain. Il fallait que j’y aille, Dieu par l’archange le voulait, il me l’avait fait dire. Quelle déception quand mr le curé m’a dit on ne va pas voir l’évêque comme ça, je dois prendre rendez-vous, puis l’évêque n’est peut-être pas là, il ne vous recevrait pas comme ça ; il faut obéir, on doit toujours obéir. Mr le curé m’a empêché, il m’a dit il faut obéir. C’était une épreuve, j’en ai pleuré, mais j’ai obéi à mr le curé malgré être certaine que l’évêque me recevrait, que les portes me seraient ouvertes.

7 juin 1974        (1ervendredi) Jésus n’a pas paru.

5 juillet             (1er vendredi) Jésus apparaît mais reste silencieux.

19 juillet           (vendredi) Découverte de l’eau dans le bassinplus de cinquante jours après l’avertissement du 3 mai.

Le bassin de la purification

3 août 1974        (samedi, au jardin vers la Haute-Butte)J’ai entendu une voix assez lointaine venant du lieu de la croix. C’est Michel l’archange, écoutez-moi. Je me suis mise à genoux vers la voix. Dites au prêtre qu’il fasse enduire les trois faces du bassin, mais pas le fond. À la quatrième face, dans le sens de sa largeur, à la fin de la dimension, faites enduire vingt-cinq centimètres, puis faites faire trois marches. Venez-y tous en procession, et ne craignez pas de vous laver dans cette eau de poussière, car sachez que vous êtes poussière et que vous retournerez en poussière. Mais votre esprit sera purifié. Cette eau n’est pas une source, c’est une eau qui sort de terre. Heureux celui qui viendra s’y purifier sans craindre de se salir.

6 septembre      (1er vendredi, à la chapelle) La lumière. À gauche du saint-sacrement (à gauche dans cette lumière), Michel l’archange se présente comme précédemment et me dit :Je vous salue. Je me mets à genoux devant lui un peu à gauche du saint-sacrement. Il me dit : Ne vous prosternez pas devant moi mais devant celui que vous venez adorer. Je me suis levée, m’agenouilla face au saint-sacrement, puis j’ai vu des rayons lumineux comme vivants jaillir de l’hostie et qui se renouvelaient sans cesse à partir de l’hostie comme d’une source lumineuse. Saint Michel, un peu en retrait à gauche, me dit : Ne vous lamentez pas sur les yeux du petit David, si Dieu l’a voulu ainsi c’est parce que ce n’est pas lui qui a les yeux fermés, ce sont ses parents qui ont les yeux fermés à la lumière de la foi. Déposez un cierge à l’endroit où le Seigneur vous a quittée la dernière fois. Tout ce temps que l’archange me parlait, la sainte hostie ne cessait de projeter ses rayons lumineux. Puis tout a disparu.

4 octobre 1974   (vendredi) Jésus n’est pas apparu.

1 novembre       (vendredi, Toussaint, à la chapelle) Au moment où mr le curé lève l’ostensoir pour la bénédiction, le halo de lumière se forme à l’endroit du saint-sacrement, l’hostie était étincelante de rayons. J’entendis : Dites ceci à haute voix (j’ai répété tout haut), Dicite in nationibus у Dites aux nations que Dieu a parlé par la bouche de sa servante, il lui a révélé que la grande tribulation était proche, elle a vu le signe du fils de l’homme qui part de l’orient et aussitôt à l’occident : la croix du Seigneur c’est le signe du fils de l’homme. Je vous le dis en vérité, le temps est venu pour le monde de se repentir, car un changement universel est proche, tel qu’il n’y en a pas eu depuis le commencement du monde jusqu’à ce jour, et qu’il n’y en aura jamais plus. Quand la calamité de sécheresse prédite s’abattra sur le monde entier, seul le bassin que Dieu a fait creuser contiendra de l’eau, non pour la consommation, mais pour vous y laver en signe de purification. Et vous viendrez tous vous repentir au pied de la croix glorieuse que Dieu demande à l’église de faire élever. Alors à ce moment-là toutes les nations de la terre se lamenteront, et c’est à cette croix qu’elles trouveront paix et joie.Après ces jours de détresse, apparaîtra alors dans le ciel le fils de l’homme lui-même avec une grande majesté et une grande puissance pour rassembler les élus des quatre coins de la terre. Heureux les repentants, car ils auront la vie éternelle. En vérité je vous le dis, le ciel et la terre passeront mais mes paroles ne passeront point. Avant de me quitter, le Seigneur me dit : Dites-leur qu’il n’y aura pas d’autre signe que le signe de Dieu lui-même. Le seul signe visible c’est l’attitude de sa servante et ses paroles qui sont les paroles de Dieu, et ces paroles sont irréfutables. Si l’homme n’élève pas la croix glorieuse, je la ferai apparaître, mais il n’y a plus de temps. Puis la lumière a disparu.

14 février 1975   (1er vendredi de carême) Le Seigneur m’est apparu précédé d’un halo de lumière mais il n’a rien dit. J’ai eu le sentiment que Jésus reviendrait chaque vendredi de Carême.

Ville de Dozulé

21 février 1975   (vendredi, à la chapelle) Le Seigneur est apparu, il me sourit et me dit d’un air grave : Dites au prêtre que c’est au Nom de Dieu et par lui que vous avez prophétisé. Qu’il porte le message avec confiance et humilité à ceux qui ont la charge de l’accomplir, car il reste peu de temps pour faire ce que je demande. Il m’a longuement souri et tout a disparu.

28 février          (vendredi, à la chapelle) La lumière. Jésus se présente, les mains le long du corps, il me sourit, met la main gauche sur sa poitrine et lève la main droite comme pour bénir, puis il me dit : Dites au prêtre, je veux verser dans les coeurs humains ma miséricorde, d’abord à ceux qui connaissent le message et ensuite au monde entier. Que ceux qui ont la charge de faire élever la croix glorieuse ne soient pas aveugles, il n’y aura pas d’autre signe que celui de cette prophète qui a été appelée des ténèbres à la lumière. En vérité, de signe il n’y en aura pas d’autre, car cette génération est la plus hypocrite et la plus mauvaise. Jésus a baissé les mains et les bras, m’a souri et a disparu.

7 mars 1975       (vendredi, à la chapelle) La lumière. Jésus apparaît, me sourit et dit : Dites au prêtre (il regardait mr le curé) que cette ville qui est bénie et sacrée sera protégée de toute calamité, en particulier chaque foyer qui dit tous les jours la prière que je leur ai enseignée suivie d’une dizaine de chapelet. Le Seigneur me regardait, il avance ses mains (la droite plus en avant, je voyais sa paume) et me dit : C’est à vous que je m’adresse (il me sourit). Soyez humble, mais n’acceptez aucune aide pour vous-même.Vous n’avez rien à attendre de ce monde, mais votre joie sera immense dans l’autre. Jésus baisse les mains. Tout disparaît.

14 mars             (vendredi, à la chapelle) La lumière. Le Seigneur, main droite sur sa poitrine, l’autre le long du corps, me sourit et dit : Persévérez Madeleine dans la prière, le jeûne et l’abstinence. Persévérez sans craindre les railleries et les médisances qui vont s’élever contre vous, car peu ont foi aux paroles qui sont sorties de votre bouche, mais le prêtre peut témoigner que sur votre visage se reflète la Présence invisible. Après ces jours de jeûne, vous aurez la charge d’une lourde tâche. J’avais un peu peur et j’ai dit au Seigneur : Mais si je ne peux pas remplir cette tâche ? Jésus m’a répondu : Si je vous donne une tâche à remplir, c’est que vous pourrez la remplir. Puis. Croisez vos mains sur votre poitrine comme je vous l’ai appris. Jésus m’a souri. Tout a disparu.

Bannière de la croix

21 mars 1975      (vendredi, à la chapelle - 6 jours avant Pesah) Jésus se présente mains tendues comme pour m’accueillir et dit : Commencez demain une neuvaine pour vous préparer à la tâche que je vais vous demander. Cette neuvaine se compose d’un mystère par jour, suivi de la prière que je vous ai enseignée et la dizaine de chapelet. Dites-la avec recueillement et humilité. Je lui ai demandé : Quand Seigneur me ferez-vous connaître la tâche que j’aurai à remplir ? Jésus a répondu : Vendredi saint. Il m’a souri et tout a disparu.

**28 mars**    (3e anniversaire de l’apparition de la croix en 1972 - vendredi saint, à l’église de Dozulé) 11 h, Jésus ne s’est pas encore manifesté. 15 h, le chemin de croix. 17 h. 20 h 30, une cinquantaine de personnes étaient rassemblées dans l’église pour la célébration de la Passion. La lumière (au tabernacle réservé pour ce vendredi saint). Le Seigneur se présente, mains tendues vers moi. Je suis à genoux et le Seigneur me dit : Dites ceci à voix haute. Pourquoi pleurez-vous la mort de Jésus crucifié alors qu’il est vivant parmi vous aujourd’hui ? Priez plutôt pour ceux qui le persécutent aujourd’hui encore plus qu’hier. Puis, Reculez de trois pas, vous répéterez ce que je vous dicterai, les bras en croix. Jésus a croisé les mains et levé les yeux au ciel pour prier, les yeux graves et tristes (j’ai senti sa tristesse). Pitié mon Dieu pour ceux qui te blasphèment : pardonne-leur, ils ne savent ce qu’ils font. Pitié mon Dieu pour le scandale du monde : délivre-les de l’esprit de satan. Pitié mon Dieu pour ceux qui te persécutent aujourd’hui encore plus qu’hier : verse ta miséricorde dans les coeurs humains. Jésus a baissé les mains, ses pieds étaient posés sur une boule au moment où il a étendu assez haut les mains vers l’assistance, de chacune de ses mains des rayons sortaient de ses paumes, les uns blancs, les autres rouges. Le Seigneur regardait l’assistance et me dit : Dites-leur ceci (je répétais à voix haute). Sachez que Jésus de Nazareth a triomphé de la mort, que son règne est éternel et qu’il vient vaincre le monde et le temps. Grande joie, j’ai senti que le Seigneur dominait la terre, il me semblait qu’il venait en Puissance et en gloire, cette boule sous ses pieds c’est la terre. Puis il a dit ces paroles (que je répétais tout haut) : C’est par la croix glorieuse que Madeleine a vue ce jour, trois années plus tôt, c’est par la croix glorieuse - qui est le signe du fils de l’homme - que le monde sera sauvé. Jésus, qui est en présence de nous en ce moment, demande que vous alliez tous en procession à l’endroit où la croix glorieuse est apparue. Allez vous y repentir, vous y trouverez paix et joie. Jésus demande que chaque année y soit célébrée une fête solennelle ce jour-là. Notum fecit Dominus a Magdalena Salutem Suam у Le Seigneur a fait connaître son salut par Madeleine. Jésus me dit : Écrivez ce que je vais vous dire en rentrant chez vous. Puis il m’a regardée et souri, il a avancé sa main droite vers moi. La terre a disparu ainsi que les rayons qui sortaient de ses mains. Le regard doux il me dit : Vous avez été choisie Madeleine pour être le reflet de mon amour, c’est pour cela que vous en avez été tout embrasée. Après ce jour glorieux, auriez-vous la bonté d’accomplir une grande tâche ? J’ai dit tout haut : Que votre volonté soit faite. Voici ce que Jésus dit : Faites écrire trois cent vingt fois (320) la prière que je vous ai enseignée et soyez mon Apôtre ; allez dire dans chaque foyer de cette ville jusqu’à ses frontières que Jésus de Nazareth a triomphé de la mort, que son règne est éternel, et qu’il vient vaincre le monde et le temps. Puis. Dites ceci à haute voix. Vous vivez le temps où chaque événement est le signe de la parole écrite. Puis (sans que je doive répéter tout haut) : Je désire qu’ils disent chaque jour la prière suivie d’une dizaine de chapelet. Chaque foyer qui la dira avec une grande confiance sera protégé de tout cataclysme, puis je verserai dans leurs coeurs ma miséricorde. Si on vous demande qui vous envoie ? Vous direz que c’est Jésus de Nazareth le fils de l’homme ressuscité. Souvenez-vous, ne craignez pas les humiliations, les médisances et les railleries qui vont s’élever contre vous. Vous serez haïe à cause de mon Nom mais persévérez jusqu’au bout. Si vous le désirez, faites-vous accompagner d’une personne. Vous avez tout votre temps pour accomplir cette tâche, votre foyer ne doit pas en souffrir, car cette ultime sainte année ne se terminera qu’après l’élévation de la croix glorieuse. Mais que ceux qui ont la charge de l’élever se hâtent, car le temps est proche. Le foyer dont la porte vous sera fermée, n’y retournez pas. Dites ceci à haute voix. Le péché est venu dans le monde à cause de l’homme, c’est pourquoi je demande à l’homme de faire élever la croix glorieuse. Dites-leur qu’après je reviendrai dans la gloire et vous me verrez comme cette servante me voit. Jésus a disparu. Je me suis relevée retrouvée dans l’église. Quand je me suis retournée, tous les yeux de l’assistance étaient tournés vers moi. Mr le curé m’a fait signe de venir m’asseoir sur le bas-côté. Rentrée chez moi j’avais bien l’intention d’écrire ce que le Seigneur m’avait demandé d’écrire, mais toute ma famille était là. Dans l’impossibilité de l’écrire, j’avais peur de l’oublier plus tard. Mais tout le monde est monté se coucher d’un seul coup. Il ne restait que Ghislaine et Bruno, les deux plus jeunes. Alors j’ai pu écrire ce que Jésus m’avait dit et c’est le lendemain que je l’ai confié à mr le curé (Après la célébration de la Passion de 20h 30, le prêtre recommanda vivement à la cinquantaine d’assistants de se taire sur ce qu’ils avaient vu et entendu qu’ils ne comprenaient pas).

Haute-Butte

11 avril 1975      (vendredi, à la chapelle) La lumière. Le seigneur se présente mains tendues vers moi et me sourit. Il dit : Dites au prêtre, je désire que le monde entier connaisse le message. Les prêtres doivent parler ouvertement et sans crainte, car rien ne doit être voilé de ce qui doit être dévoilé. Jésus me sourit et il disparaît.

2 mai                (vendredi, à la chapelle) La lumière. La Sainte Hostie projeta tout autour des rayons rouges et blancs comme les deux apparitions précédentes. Ces rayons ne sont pas immobiles comme les rayons du soleil, ils sont animés d’un renouvellement perpétuel. L’ostensoir avait cédé la place aux rayons. Je n’ai pas eu le sentiment d’être invitée à venir m’agenouiller devant le Saint-Sacrement. Cela a duré environ trois minutes (pas de voix ni message).

30 mai  1975      (vendredi, à la chapelle) La lumière. Jésus m’apparaît (le regard d’une extrême bonté) et me dit : Dites au prêtre que le temps n’est plus où je ressuscitais les corps, le moment est venu où je dois ressusciter les esprits. Ceux qui prétendent dans le monde aujourd’hui ressusciter et guérir les corps en mon Nom ne sont pas dignes de mon Père des cieux. Madeleine, allez et proclamez mon message à Dozulé. La tâche que je vous ai donné à accomplir, vous devez l’accomplir. Ne craignez pas, je vous donnerai la force. Jésus me sourit et continue : Cette ville, mon Père l’a bénie et sacrée, et tous ceux qui viendront se repentir au pied de la croix glorieuse je les ressusciterai dans l’Esprit de mon Père. Ils y trouveront paix et joie. Jésus me regarde gravement et dit : La première religieuse qui vous donnera le baiser en portant le message est incrédule aux paroles qui sont sorties de votre bouche, elle vous sous-estime. N’en tenez pas rigueur, soyez charitable. Puis Jésus disparaît.

27 juin 1975      (vendredi, à la chapelle) La lumière. Jésus se présente, main droite avancée vers moi, l’autre le long du corps. Il me sourit et dit : Dites à la religieuse qui n’habite pas cette ville qu’elle ait la gentillesse de venir ici vendredi. Qu’elle se munisse de quoi écrire, par votre bouche je lui communiquerai un message. Jésus me sourit un instant et disparut.

4 juillet 1975     (vendredi, à la chapelle) mr le curé venait d’annoncer une troisième dizaine de chapelet. La lumière. Jésus me regarde puis regarde soeur Jeanne d’Arc et me dit : Dites ceci à haute voix. Voici ce que doit écrire la religieuse : Cette lettre s’adresse au chef de l’église, c’est Jésus de Nazareth qui vous la dicte par la bouche de sa servante. Bienheureux les appelés de mon Père qui ont trouvé paix et joie sur cette terre de Dozulé, mais combien grand sera le nombre quand le monde entier sera venu se repentir au pied de la croix glorieuse que je vous demande de faire élever. Le temps n’est plus où je ressuscitais les corps, mais le moment est venu où je dois ressusciter les esprits. Comprenez bien ceci, les jours qui précédèrent le Déluge, les gens ne se doutaient de rien jusqu’à l’arrivée du déluge qui les emporta tous. Mais aujourd’hui vous en êtes avertis, vous vivez le temps où je vous disais, il y aura sur cette terre des bouleversements de tous genres : l’iniquité qui est cause de misère et de famine, les nations seront dans l’angoisse, des phénomènes et des signes dans le ciel et sur la terre. Aussi tenez-vous prêts car la grande tribulation est proche, telle qu’il n’y en a pas eu de pareille depuis le commencement du monde jusqu’à ce jour, et qu’il n’y en aura jamais plus. Je vous le dis, cette jeune génération ne passera pas avant que cela n’arrive. Mais ne craignez rien, car voici que s’élève dans le ciel le signe du fils de l’homme que Madeleine a vu briller de l’orient à l’occident. Vous chefs des églises, en vérité je vous le dis, c’est par cette croix dressée sur le monde que les nations seront sauvées. Mon Père m’a envoyé pour vous sauver et le moment est venu où je dois verser dans les coeurs humains ma miséricorde. Jésus me dit à voix moins haute (je ne l’ai pas répété) : Mon message ne doit pas dormir dans l’ombre d’un tiroir mais il doit être lumière et vérité pour le monde entier. Puis tout haut. Cette croix glorieuse doit être élevée pour la fin de la sainte année. Cette sainte année doit se prolonger jusqu’à l’élévation de la croix glorieuse. Ainsi se termine mon message, je vous ordonne de le remettre vous-même au chef de l’église accompagnée d’un supérieur. Jésus a disparu. Soeur Jeanne d’Arc a bien écrit le message comme le lui a demandé Jésus. Il l’a dicté si lentement qu’elle a eu tout son temps pour l’écrire. Elle attend que mgr. lui en donne l’ordre pour aller le porter au saint-père.

19 septembre     (veille de Sukot - vendredi, à la chapelle) La lumière. Une voix me dit : Dites au prêtre, aux religieuses et à deux personnes qui connaissent le message de venir ici à 17 h 30. La lumière disparaît. À 17 h 30, les trois soeurs sont présentes à la chapelle avec mr le curé et deux madames qui connaissent le message, qui ont été choisies par les soeurs. La lumière apparaît puis Jésus se présente, mains tendues vers moi. Il lève la main droite comme pour bénir, l’index et le majeur plus élevés, et il dit : Que la paix reste avec vous. Faites le signe de la croix. Jésus croise les mains à la hauteur de sa poitrine, lève au ciel son regard grave et triste et dit : Père, que ta volonté se fasse sur cette terre. Le regard d’une grande tristesse, il est resté un moment puis a repris sa position normale et dit : Dites ceci à haute voix. Jésus regarde l’assistance. Vous, prêtres et religieuses chargés du message, ne laissez pas l’humanité courir à sa perte. Je vous ai demandé de travailler pour faire élever la croix glorieuse. Ne voyez-vous pas que le moment est venu à cause des phénomènes qui s’ensuivent, car le temps s’écoule et mon message reste dans l’ombre, s’il en est ainsi, le nombre des sauvés sera petit. Mais vous qui n’exécutez pas la parole de mon Père, votre châtiment sera grand, car c’est par le nombre des sauvés que vous serez jugés. N’employez pas le moyen de la sagesse et de la réflexion mais écoutez la ‘folie’ du message, car c’est par ce message qu’il plaît à Dieu de sauver le monde. Ne soyez pas comme les juifs qui demandent des signes. Mais par ce message unique et définitif que Dieu a révélé à sa servante. Les paroles qui sont sorties de sa bouche ne sont pas d’humaines paroles, mais par ce que lui a enseigné l’Esprit. Le moment est venu où je dois verser dans les coeurs humains ma miséricorde, mais que ceux qui ont la charge du message sachent bien que ce sont eux qui m’en empêchent puisqu’ils laissent le monde dans l’ignorance. Souvenez-vous, les jours seront abrégés à cause des élus, mais malheur à ceux qui n’exécutent pas la parole de Dieu. Puis Jésus me dit : Ôtez vos chaussures et sortez de la chapelle, puis allez jusqu’à ce que vos pieds posent sur la terre. Revenez ensuite ici. Je m’exécute. Puis revenue à genoux devant lui, il me dit : Cette terre de Dozulé que mon Père a bénie et sacrée, nous ne sommes même pas dignes de poser le pied dessus. Son visage rayonnant de bonté et de douceur, Jésus me sourit et dit ces paroles que je répète tout haut : Je suis le Dieu de bonté et d’amour. Ma miséricorde est infinie. Si mes paroles aujourd’hui sont cruelles ce n’est pas pour vous condamner, mais au contraire je veux sauver le monde par mon message. Jésus disparaît. C’était sans doute la réponse de mgr. aux deux soeurs qui leur demandait des signes, il demandait sagesse et réflexion.

5 décembre 1975(vendredi, à la chapelle) La petite chapelle était pleine de monde. La lumière. Je crie : Voilà la lumière. Je me lève et me suis rendue devant le Saint-Sacrement exposé. Jésus m’apparaît, souriant, mains tendues vers moi comme pour m’accueillir. Je ne pense plus à rien, je ne sens plus mon corps ; je crois qu’il est mort, qu’il n’y a plus que mon esprit uni à celui de Jésus. Lorsqu’on est mort, je crois que c’est cela que l’on ressent. Jésus me dit : Dites à haute voix ce que vous allez voir. Jésus porte sa main sur sa poitrine. J’explique ce que je vois comme Jésus le demande et dis tout haut : De sa main gauche Jésus écarte sa robede sa poitrine. Jésus me sourit et me dit : De son coeur. Je reprends tout haut : De son coeur sortent des rayons rouges et blancs, sa main droite est tendue vers nous. Il dicte chaque phrase avec tant de douceur. Les flammes de mon coeur me brûlent, plus que jamais je veux les verser à chacun d’entre vous. Voici ce que je promets à l’humanité tout entière quand elle connaîtra mon message et le mettra en pratique :  j’adoucirai l’amertume où se plonge l’âme des pécheurs ; je multiplierai de grâces l’âme des prêtres et des religieuses, car c’est par elle que doit être connu mon message ; je garderai près de mon coeur les âmes pieuses et fidèles, elles m’ont réconforté sur le chemin du Calvaire ; je verserai les rayons de ma Grâce au moment où ils connaîtront mon message, aux païens et à tous ceux qui ne me connaissent pas encore ; j’attirerai à l’unité de l’église l’âme des hérétiques et des apostats ; je recevrai dans la demeure de mon coeur les enfants et les âmes humbles afin qu’ils gardent une affection spéciale à notre Père des cieux ; j’accorderai des grâces de tout ordre à ceux qui, connaissant mon message, persévéreront jusqu’à la fin ; je soulagerai les âmes du Purgatoire, mon sang éteindra leurs brûlures ; je réchaufferai les coeurs les plus endurcis, les âmes glacées, celles qui blessent le plus profondément mon coeur ; je promets à tous ceux qui viendront se repentir au pied de la croix glorieuse et diront tous les jours la prière que je leur ai enseignés, qu’en cette vie satan n’aura plus de pouvoir sur eux et que, pour tout un temps de souillure, en un instant ils deviendront purs et seront fils de Dieu pour l’éternité. Mon Père à la bonté infinie veut sauver l’humanité qui est au bord de l’abîme, il faut vous préparer par cet ultime message. Sachez que c’est au moment où vous n’y croirez plus que s’accomplira le message, car vous ne savez ni le jour ni l’heure où je reviendrai dans la gloire. Des rayons rouges et blancs sortaient de son coeur quand Jésus dictait ses promesses. Il reprit position et me dit : Vous commencerez une neuvaine dans vingt jours, elle se terminera le premier vendredi du mois (2 janv 1976). Je vous dirai chaque jour la prière quand je viendrais vous enseigner. Cette neuvaine prolongera l’Année Sainte. Dans vingt jours, c’était donc à Noël (25 décembre 1975).

25 décembre 1975(neuvaine jour-1, à la chapelle) La lumière au saint-sacrement. Mon coeur cessa de battre, il me semblait même qu’il ne battait plus, que toute vie s’était retirée de moi, je me suis mise à genoux. J’ai entendu la voix de Jésus qui me dit : Dieu a parlé aux hommes, que ceux qui ont la charge du message entendent sa voix : à cause de leur manque de foi, le monde entier connaîtra de grandes catastrophes qui bouleverseront les quatre coins de la terre. Ce que vous vivez en ce moment n’est que le commencement des douleurs, l’humaniténe trouvera pas la paix tant qu’elle ne connaîtra pas mon message et ne le mettra en pratique. Après avoir répété à haute voix, Jésus m’apparaît et me dit : Voulez-vous avoir la bonté de venir ici pendant huit jours de suite, vous direz une neuvaine que je vous dicterai chaque jour. Mon Père dont la bonté est infinie veut faire connaître au monde son message pour éviter la catastrophe. Je veux plus que jamais verser un flot de ma grâce à toutes ces âmes en détresse. Et VOICI CE QUE JE PROMETS à chacune de ces âmes quand elles connaîtront mon message et le mettront en pratique. Jésus porte la main à son coeur, écarte sa robe d’où il sort des rayons rouges et blancs. L’autre main est tendue vers vous, vers le monde. Jésus dit (je répète) : Le premier jour, j’adoucirai l’amertume où se plonge l’âme des pécheurs. Dites avec moi Notre-Père. (Jésus récite en entier.) Dites trois fois je vous salue Marie (je récite seule).Par ta douloureuse passion, Seigneur prends pitié de nous et du monde entier. Gloire à Dieu au plus haut des cieux, paix et joie sur la terre aux hommes qu’il aime. Puis. Vous direz ceci tous les jours. Il disparaît.

26 décembre      (neuvaine jour-2, à la chapelle) La lumière. Le seigneur se présente la main gauche sur son coeur d’où sortent des rayons rouges et blancs, la main droite tendue vers le monde. Il dit (je répète) : Le deuxième jour, je multiplierai de grâces l’âme des prêtres et des religieuses car c’est par elle que doit être connu mon message. Jésus dit : Notre-Père (il nous laisse poursuivre). Il dit : Dites trois fois je vous salue Marie (il nous laisse poursuivre). Jésus dit (je répéte) : Par ta douloureuse passion, Seigneur prends pitié de nous et du monde entier. Gloire à Dieu au plus haut des cieux, paix et joie sur la terre aux hommes qu’il aime. Il retire sa main gauche et me tend ses deux mains. Il sourit et disparaît.

27 décembre      (neuvaine jour-3, à la chapelle) La lumière. Jésus apparaît mains ouvertes tendues vers moi. Je m’avance, me mets à genoux et le salue. Des rayons rouges et blancs jaillissent de son coeur (ces rayons vont se répandre sur tous les pécheurs repentants et sur tous ceux qui l’invoquent). Il dit : Le troisième jour, je garderai près de mon coeur les âmes pieuses et fidèles, elles m’ont réconforté sur le chemin du Calvaire. Puis. Notre-Père (il nous laisse poursuivre). Il dit : Je vous salue Marie (il nous laisse poursuivre les trois je vous salue Marie). Puis. Par ta douloureuse passion, Seigneur prends pitié de nous et du monde entier. Gloire à Dieu au plus haut des cieux, paix et joie sur la terre aux hommes qu’il aime. Jésus demande : Faites le signe de la croix. Il disparaît.

28 décembre      (neuvaine jour-4, à la chapelle) La lumière. Jésus apparaît mains tendues vers moi, il sourit et dit : Le quatrième jour. Comme à chaque fois, Jésus laisse apparaître son coeur d’un geste lent de sa main gauche, il en sort des rayons rouges et blancs. Il avance sa main droite vers moi, la paume ouverte, puis je répète ce que Jésus dicte : Au moment où ils connaîtront mon message, je verserai les rayons de ma grâce aux païens et à tous ceux qui ne me connaissent pas encore. Jésus dit : Notre-Père (il nous laisse poursuivre). Puis. Je vous salue Marie (il nous laisse poursuivre). Par ta douloureuse passion, Seigneur prends pitié de nous et du monde entier. Jésus retire sa main gauche de sa poitrine, avance les deux mains en levant les yeux au ciel et dit : Gloire à Dieu au plus haut des cieux, et paix sur la terre aux hommes qu’il aime. Il me regarde et dit : Faites le signe de la croix. Il disparaît.

29 décembre      (neuvaine jour-5, à la chapelle) La lumière. Jésus se présente et dit (les rayons sortent de son coeur, je répète après lui) : Le cinquième jour, j’attirerai à l’unité de l’église l’âme des hérétiques et des apostats. Puis il dit : Notre-Père (il laisse poursuivre). Je vous salue Marie (idem). Puis, Par ta douloureuse passion, Seigneur prends pitié de nous et du monde entier. Gloire à Dieu au plus haut des cieux, et paix et joie sur la terre aux hommes qu’il aime. Faites le signe de la croix. Oui. Ses mains retombent doucement, il me regarde et me sourit. Tout disparaît.

30 décembre     (neuvaine jour-6, à la chapelle) La lumière. Le Christ m’est apparu quand je me suis mise à genoux devant la lumière, des rayons rouges et blancs sortaient de son coeur. Il tend la main droite vers l’assistance et dit : Le sixième jour, je recevrai dans la demeure de mon coeur les enfants et les âmes humbles afin qu’elles gardent une affection spéciale à notre Père des cieux. Puis il dit : Notre-Père (il nous laisse poursuivre). Je vous salue Marie (il nous laisse poursuivre trois saluts). Puis, Par ta douloureuse passion, Seigneur prends pitié de nous et du monde entier. Gloire à Dieu au plus haut des cieux, paix et joie sur la terre aux hommes qu’il aime. Faites le signe de la croix. Jésus disparaît.

31 décembre 1975(neuvaine jour-7, à la chapelle) La lumière. Jésus se présente mains tendues vers moi, pose sa main gauche sur son coeur d’où sortent des rayons, La main tendue vers l’assistance, il dit (je répète) : Le septième jour, j’accorderai des grâces de tout ordre à ceux qui connaissant mon message, qui persévéreront jusqu’à la fin. Notre-Père (il nous laisse poursuivre). Je vous salue Marie (il nous laisse poursuivre les trois saluts). Puis. Par ta douloureuse passion, Seigneur prends pitié de nous et du monde entier. Gloire à Dieu au plus haut des cieux et paix et joie sur la terre aux hommes qu’il aime. Les rayons disparaissent, sa robe reprend sa place. Faites le signe de la croix. Mains tendues vers moi, Jésus me dit : Dans trois jours, allez dire au magistrat de cette ville que Jésus de Nazareth a triomphé de la mort, que son règne est éternel et qu’il vient vaincre le monde et le temps. S’il vous demande qui vous envoie, vous lui direz que c’est Jésus de Nazareth, le fils de l’homme ressuscité. Portez-lui le message, qu’il en prenne connaissance. Dites-lui que Dieu le charge de rendre à l’église la terre dont elle doit devenir propriétaire. J’ai répondu : Mais je serais peut-être mal reçue ? Jésus me sourit et me dit : Son apparence sera rude mais son coeur sera transformé, sa dignité ne le laissera pas apparaître. J’ai répondu : Seigneur, je ferai votre volonté. Jésus disparaît. J’avais l’intention d’aller trouver le maire, comme Jésus demandait, mais mr le curé m’interdisait d’y aller car mgr. était absent et il ne fallait rien faire sans demander son avis. C’est la deuxième fois que je désobéis à Jésus.

1 janvier 1976    (neuvaine jour-8, à la chapelle) La lumière. Jésus porte de nouveau sa main gauche à son coeur d’où sortent les rayons rouges et blancs. Les rouges plus nombreux jaillissent comme du sang d’une source de vie, vivants ils s’élèvent légèrement et s’étendent en large vers le bas comme des jets d’eau sur une pelouse et se renouvellent sans cesse. Jésus dit (je répète tout haut) : Le huitième jour, je soulagerai les âmes du Purgatoire, mon sang éteindra leurs brûlures. Puis il dit : Notre-Père (il nous laisse poursuivre). Je vous salue Marie (il nous laisse poursuivre les trois saluts). Puis, Par ta douloureuse passion, Seigneur prends pitié de nous et du monde entier. Gloire à Dieu au plus haut des cieux (Jésus lève au loin son regard), paix et joie sur la terre aux hommes qu’il aime. Jésus retire la main de son coeur, les rayons disparaissent. Faites le signe de la croix. Il me sourit et disparaît.

2 janvier 1976    (neuvaine jour-9, à la chapelle) La lumière. Jésus apparaît, les rayons rouges et blancs sortent de son coeur, il dit (je répète tout haut) : Le neuvième jour, je réchaufferai les coeurs les plus endurcis - les âmes glacées - celles qui blessent mon coeur le plus profondément. Par ta douloureuse passion, Seigneur prends pitié de nous et du monde entier. Gloire à Dieu au plus haut des cieux, paix et joie sur la terre aux hommes qu’il aime. Puis, Dites ceci à haute voix. Je promets aux âmes qui iront se repentir au pied de la croix glorieuse et qui diront tous les jours la prière que je leur ai enseignée, qu’en cette vie satan n’aura plus de pouvoir sur eux, et que pour tout un temps de souillure, en un instant ils deviendront purs et seront fils de Dieu pour l’éternité. Mon Père dont la bonté est infinie veut sauver l’humanité qui est au bord de l’abîme. Par cet ultime message il faut vous préparer. Faites le signe de la croix. Jésus baisse les mains et dit : Sans dire un mot, méditez dans votre coeur les paroles que vous avez entendues. Malgré le temps qui s’écoulera, votre foi doit rester inébranlable. Il sourit longuement et disparaît. C’est le message que Jésus demande d’annoncer au monde et que l’église est chargée de reconnaître.

10 décembre 1976(vendredi, Gérard fut invité à la chapelle) Après des minutes de recueillement, j’ai vu l’archange Michel sortir à gauche du tabernacle, il me dit : Je vous salue. Dites à Gérard que c’est à lui que je m’adresse. Gérard, vous qui avez accueilli le message avec tant d’amour, faites ce que votre conscience vous dictera après chaque recueillement. Vous vous laisserez guider par Dieu. Ne seront pas appelés fils de Dieu ceux qui ne voudront pas écouter le message.

1 juillet 1977     (vendredi, à la chapelle) Bruit de craquement /fracas. L’archange Michel se présente à gauche du saint-sacrement. Je m’agenouille devant lui. Il me fait signe de la main gauche de m’avancer vers le saint-sacrement. Au moment où je m’agenouille devant le saint-sacrement, il a projeté des rayons rouges et blancs. Je sens la présence de Jésus, je suis imprégnée de ses rayons. L’archange me dit : Je vous salue. Il me salue de la tête et dit : Pieuse fille brûlante de charité, Dieu a établi dans son église des apôtres, des prophètes, des docteurs, et tout autre qu’il choisit.Mais apôtres et prophètes en ce monde aujourd’hui, vous agissez avec chacun selon votre coeur, le consolateur vous guide. Dieu a fait connaître ce qui doit arriver demain à l’aurore en rendant témoignage de tout ce que vous avez vu, entendu et touché de Jésus Christ. Mais malheur au monde à cause des prêtres intrépides qui luttent et refusent. Dieu est colère contre ce refus d’obéissance et sa colère est cruelle. Mais Jésus le doux, le sage, son amour est si grand pour les hommes qu’il veut les sauver en dépit de tout : parce que cette génération est la plus hypocrite et la plus mauvaise à cause des prêtres inactifs, et parce que le jour où Dieu doit juger le monde est arrivé, il donne sa grâce à tous ceux qui l’écoutent et il proclame bienheureux ceux qui font connaître son message et le mettent en pratique.Et vous Madeleine qui avez eu la charge de le transmettre au prêtre, écoutez-le et correspondez avec lui (l’abbé L’Horset fut nommé à Pont Farcy par son évêque et quitte la paroisse de Dozulé. Madeleine correspondra avec lui comme Jésus demandait).Demeurez dans la paix que Jésus vous a donnée, méditez dans votre coeur et priez, priez, car Jésus pleure sur la dégradation de son église. L’archange disparut ainsi que les rayons qui enveloppaient le saint-sacrement.

2 décembre 1977(vendredi, à la chapelle) La lumière. Des rayons sortent de l’hostie et une voix me dit : Voulez-vous avoir la bonté de remettre vos manuscrits au prêtre désigné par l’homme.

3 février 1978    (vendredi, à la chapelle) La lumière enveloppa le saint-sacrement (il n’y a plus ni saint-sacrement ni autel). Jésus m’apparaît les mains tendues comme pour m’accueillir (je ne l’avais pas revu depuis le 2 janvier 1976, à la fin de la neuvaine). Il me dit : Faites le signe de la croix. Les yeux levés au ciel, il joint les mains sur sa poitrine et dit : Au Nom de mon Père des cieux, je viens mettre de l’ordre : satan vous séduit. Après le neuvième JOUR DES PROMESSES que j’ai faites à l’humanité, il est venu mettre le trouble dans mon message. Mais écoutez bien ceci.Quand Dieu le Père envoie le bienheureux Michel, la lumière précède toujours sa venue. Souvenez-vous de mes paroles, il viendra de mauvais esprits en mon Nom qui vous séduiront et viendront même dans vos maisons en anges de lumière.* Faites le signe de la croix. Il lève les yeux au ciel, joint ses mains à la hauteur de sa poitrine, et dit : Au Nom de mon Père des cieux, Je viens mettre de l’ordre, satan vous séduit. Après le neuvième jour des promesses que j’ai faites à l’humanité, il est venu mettre le trouble dans mon message. Mais écoutez bien ceci. Jésus me regarde. Quand Dieu le Père envoie le bienheureux Michel, la lumière précède toujours sa venue. Souvenez-vous de mes paroles, il viendra de mauvais esprits en mon Nom qui vous séduiront et viendront même dans vos maisons en anges de lumière. N’y croyez pas, ils vous induisent en erreur, soyez sur vos gardes. Vous voilà prévenue. Vous vivez le temps où satan est déchaîné dans toute sa force, mais le temps est tout proche et je viens vaincre le mal. Jésus baisse les mains comme pour m’accueillir et dit : Vous Madeleine qui êtes le seul signe visible pour mon message, vous ne tomberez plus dans l’erreur. Désormais je vous l’ordonne, faites le signe de la croix dès qu’une lumière vous apparaîtra.Si c’est satan, tout disparaîtra à l’instant même. Jésus me sourit longuement et dit : La paix reste avec vous.

7 juillet 1978     (vendredi, à la chapelle) Lumière sur le saint-sacrement (je fais le signe de croix et dis, si c’est satan qu’il disparaisse, et j’ai ressenti confiance et paix s’emparer de moi). Jésus apparaît, il sourit et me dit : Dites-leur ce que vous voyez. Je vois Jésus assis, devant lui une table comme un autel - celui dans la chapelle n’y est plus - c’est une table blanche comme la pierre blanche. Sur cette table des livres sont ouverts, six ou sept, Jésus tient dans ses mains un autre livre ouvert. Il me dit : Voulez-vous avoir la gentillesse de dire ceci à haute voix ? (Je répète à haute voix ce qu’il me dit). Attention vous tous qui tenez voilées les paroles prophétiques qui vous ont été remises ! Le livre que je tiens entre mes mains c’est le Livre de vie que mon Père vient de me donner le pouvoir d’ouvrir, et c’est sur cette montagne bénie et sacrée, lieu qu’il a choisi, que va se rénover toute chose. C’est ici que vous verrez la cité sainte, la Jérusalem nouvelle, et voici qu’apparaîtra la Demeure de Dieu parmi vous. Mais alors se frapperont la poitrine ceux qui luttent et refusent d’entendre les paroles que cette humble servante a prononcées. Vous à qui j’ai demandé d’annoncer mon message, vous êtes coupables de laisser le monde dans l’ignorance de ce qui doit arriver bientôt. Ne vous appuyez pas sur votre propre réflexion. Pourquoi luttez-vous puisque je vous ai donné ma grâce dogmatique ? Par pitié je vous demande de m’écouter, mon coeur déborde de miséricorde. Il se lève, la table disparaît, il me sourit longuement et me dit : Dites au prêtre et à tous ceux que vous rencontrerez ce que vous venez de voir et d’entendre, vous vous en souviendrez toute la journée. Jésus disparaît.

6 octobre 1978   (1er vendredi d’oct, dans la chapelle des soeurs) La lumière. Jésus m’apparaît, mains tendues comme pour m’accueillir et me dit : Faites le signe de la croix. Il me sourit. Il joint les mains et il dit d’un air triste : Priez et faites pénitence sans vous lasser. Ne quittez pas cette ville plus d’un jour, veillez et priez, attendez chaque jour le retour du fils de l’homme. Je vous demande de faire ceci par pénitence, votre récompense sera grande. Il me dit d’un air grave en secret : Pour la troisième fois Madeleine, je vous demande d’être mon apôtre en accomplissant la tâcheque je vous ai demandée. Ne craignez pas, vous serez haïe à cause de moi mais ensuite s’élèveront des fils de lumière dans cette ville. Puis après un silence. Vous me voyez encore aujourd’hui mais vous ne me verrez plus, et cependant je continuerai de vous visiter par mon corps et par mon sang. Après un silence. Mais quand cette croix sera élevée de terre, là vous me reverrez. Car à ce moment-là je dévoilerai aux églises les mystères qui sont écrits dans le Livre de vie qui vient d’être ouvert. Dites à l’évêque ce que vous venez de voir et d’entendre. Jésus me sourit et me dit : Malgré mes supplications ne soyez pas inquiète, vous possédez une sagesse que nul ici-bas ne possède. Votre calme et votre silence sont les signes visibles de ma parole dans ce monde où l’action et l’intrépidité dominent. Que votre visage reflète toujours la Présence invisible. Je vous le dis, obéissez à votre supérieur, lui seul est chargé sur cette terre de faire la volonté de mon Père, mais malheur au monde en péril car il tarde. Jésus me sourit et disparaît.

6 août 1982       (après avoir fait une neuvaine l’abbé L’Horset quelques amis et moi - à l’église paroissiale, jour de la transfiguration de Christ) La lumière. Je vois Michel l’archange à gauche du tabernacle, il me dit : Je vous salue. Dieu par sa grande bonté m’envoie rendre témoignage à la vérité. Au neuvième jour des promesses faites à l’humanité (2 janv 1976), satan vous a séduite jusqu’à ma venue au premier jour du septième mois (1 juil 1977). Le fracas que vous avez entendu, c’était moi Michel qui descendais du ciel d’auprès de Dieu pour chasser le mauvais esprit qui vous poursuivait : c’était à cause de cela que vous n’avez pas vu la lumière qui était présente, mais mon imitateur, lui, sort de terre. À cause de la désobéissance des prêtres Jésus donne sa grâce à tous ceux qui font connaître son message : car le monde ne doit plus rester longtemps dans l’ignorance de ce qui doit arriver demain à l’aurore. Mais priez, faites pénitence, le moment est tout proche où l’imitateur sera foulé aux pieds. Tout disparaît. Fin de la 50e vision.